VOIE / Arrête ton char !
Publié par Etymodico le 22 02 2016

La racine indo-européenne " uegh / uogh / ugh ", transporter en char, nous a donné par le latin les radicaux " veh- / vect- / voit- " que l'on trouve dans véh-icule, véh-ément, vect-eur, con-vect-ion, voit-ure etc .

Quand on s'élance contre quelqu'un, c'est parfois pour se répandre en in-vect-ives, d'où peut-être l'expression " charrier quelqu'un et arrêter son char " .

Le radical " vi- / voi- / voy- ", la route, la voie, est présent dans voy-ou, voirie, dé-vi-er .

Ce que l'on trouve devant soi sur son chemin est visible, évident : c'est ob-vie ( ob-vi-ous en anglais ) .

Quand trois routes se rejoignent, cela s'appelle un tri-vi-um, d'où est tiré tri-vi-al .

Rien de tel qu'une voie pour un voy-age, mais il est recommandé d'emporter son doublet, un vi-atique, des provisions de voyage .

Les langues germaniques ont " way " en anglais et " Weg " en allemand, lesquels ont donné son nom à la Nor-vège / Norway, la route du Nord .

J'allais oublier le wagon, le vaguemestre et les gens qui s'appellent Wagner,le charron en allemand .

Une excursion en Inde : cette racine avec un radical " vah- " a donné le mot vâh-ana, la monture, l'animal-support des divinités hindouistes et boudddhistes : ainsi le taureau blanc Nandin est-il le vâhana de Shiva et Garuda, le vautour doré, celui de Vishnu .

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